看这么多部电影最头疼的片子…又像满分又像零分 更想给零分 如果说梦之安魂曲还算嗅探级别的LSD体验的话这部就是直接把超量致幻剂打进你的血管里 用超长镜头和迷幻阴暗的颜色 扭曲的肢体 无限放大的噪音以及各种不可描述带给人强烈的生理不适 好像毫无保留的把致幻感受不由分说的灌注给你 真的上头 明明是禁毒片 现在我头很疼
很棒,歌舞声光并不高级,但嗨点十足! 影片无脑爽嗨之中透露着寓意, 高潮之后必定低谷。爽上天之后,摔倒就是地狱。发泄完了就是精疲力竭,我们平时只看到广场舞大妈们的愉悦快乐,迪厅夜总会里的群魔乱舞,这一切疯狂嗨翻后的众生狼狈相却难看到。而这部影片揭示了一切,还展示了其风险与危害,高兴可以,但警惕性与安全还是要时刻注意的。影片最后一幕床上的几盒药揭露了真相,有始有终,故事虽小,但很完整。
Quelle déception! De quelle autre façon pourrait-on juger un film mal-écrit et mal-joué, alors même que la qualité du tournage reste mitigée ?
Une question centrale se pose d’elle-même : est-ce que les précédents succès de Gaspar Noé avec des non-pros du cinéma ont-ils gonflé outre-mesure la confiance du réalisateur quant au potentiel d’outsiders & d’amateurs? Leur performance laisse sacrément à désirer… Les dialogues à deux sous qu’ils récitent, banals et superficiels, ne font pas leur apparition pour la première fois chez Noé: mais l'absence d'intérêt des conversations en soi était contrebalancée par l'immersion hyper-réaliste du spectateur, par la création d'une atmosphère palpable & intime, par le rétrécissement de la distance inhérente au médium. Ici, futilité et puérilité ne font que s'ajouter au vide d'ensemble, et pourraient même être taxés de laxisme, puisque souvent filmés en plans fixes (interviews sur cassette en début, commérages infinis de soirée mettant en avant jalousie ou excès de confiance).
Le script est d'une pauvreté et d'une faiblesse difficilement acceptables. Celui-ci repose d’ailleurs sur un événement précis (l’ajout d’un ingrédient inattendu dans la sangria) qui déclenche un virage vers la moitié du film (largement prévisible). Mais le réalisateur ne montre pas cet événement, alors qu’il aurait pu catalyser le développement et se proposer comme moment majeur du film. L’une des fâcheuses conséquences est que l’on doute pendant un instant que cet événement même se soit produit – mais peut-être est-ce là la volonté du scénariste ? La méconnaissance du coupable et de son acte n'est en définitive qu'un prétexte pour un bad trip collectif et l'accusation abusive que subissent certains personnages. A aucun moment celle-ci ne devient un mystère qui crée du suspens pour le spectateur, ni même la volonté de celui-ci de découvrir le conspirateur. Les spectateurs avertis (qui savent que la LSD s’administre aussi par gouttes directement dans les yeux) comprendront qui est le coupable dans la dernière scène du film. Malheureusement, cette révélation n’a aucun intérêt ; et le film aurait très bien se terminer sans que l’on sache qui est le coupable. L’on pourrait aller même jusqu’à dire que vu la direction prise par le réalisateur, il aurait peut-être été judicieux de ne jamais le savoir (et donc ainsi de garder un doute sur le fait même que le dérapage soit dû à la prise inconsciente d’une drogue – les hommes étant responsables de leurs actions, peu importe leurs consommations, et comme dirait l’autre : l’illusion plus vraie que la réalité).
L'utilisation des techniques cinématographiques qui font l'identité du réalisateur est à nouveau présente mais celles-ci n'ajoutent pas toujours une certaine valeur à des plans qui auraient été filmés plus conventionnellement. Alors qu'elles étaient justifiés par le scénario ou par l'ambiance dans ses films précédents, elles semblent redondantes ici (flashs de lumière dans le noir, tournoiements). Certaines bonnes idées sauvent certaines séquences, comme celui du plan sur le verre, qui introduit par l'image le dérapage que le mot n'a pas encore exprimé ; ou les plans overhead durant les moments de danse, avec une chorégraphie qui semble spécialement travaillée pour un tel rendu.
Au final, les seuls moments d’innovation et de plaisir visuels sont bien ceux-ci, ceux de la danse sensuelle et virevoltante, au-delà des conventions sociales et des cadres figés dans sa pratique professionnelle. La danse est ici presque libertarienne, ou du moins libératrice, inclusive et jouissive. Il est à déplorer qu’il n’y en ait pas eu davantage. Climax aurait pu être à la danse ce que Love a été au sexe. Etant donné les nombreuses prises d’oiseau, il aurait peut-être même été possible d’avoir des doubles pour la danse (ou l’inverse ! le casting étant bien plus danseur qu’acteur !), et donc de s’offrir de vrais acteurs pour le reste.
En ce qui concerne le message… y en a-t-il déjà eu chez Gaspar Noé ? Quelques slogans pseudo-politico-poétiques en lettres majuscules nous sont jetés en pleine figure sans effleurer le moindre début de réflexion. Et il en est de même du drapeau ou des quelques bribes placés ici et là dans les conversations. Nous ne sommes pas dupes : Gaspar Noé est un amateur de débauches en tous genres, il est aussi fasciné par les développements cauchemardesques qui surviennent comme autant de catastrophes humaines, et ses films reflètent fidèlement ses fantasmes. Pour détourner le philosophe, on pourrait conclure que de même que tous les réalisateurs ne se valent pas, tous les fantasmes non plus. Celui-ci ne méritait pas peut-être d’être filmé.
[高潮]这种电影,看完就跟嗑了药一样。
说1996年冬天,法国,一支年轻的舞蹈团队在为即将到来的演出进行排练。他们肤色各异,但都舞技超群,也都在排练完后筋疲力竭,决定放松。
香烟、水果酒、电子音乐,气氛松弛得恰到好处。有人意淫、睡觉、开黄腔、打嘴炮儿,说“我屌插进去就顶到她喉咙了”,然后哈哈大笑。
直到一名金发女舞者站在房间中央,当着所有人的面撒起尿来,大家才开始觉出不对劲。
似乎有人在水果酒里下了药。
药劲很快爬了上来,音乐也从激情变成迷幻,每个人都好像不知疲倦,尖叫、哭喊、谩骂、打架、狂舞、自残,甚至乱伦和强奸。
跟着我就想,后半段会否出现那三个字母?
世上有三个字母,能使世界颠倒、天空变万花筒、牛奶配送员像个女巫。使每个人都不受控制,好像置身于骚艳的舞池,身体狂乱奔放到令人骇异,仿佛全程都在高潮,仿佛随时都能勃起。
果然,片子结尾,那个当众撒尿的舞者坐在床上,身旁堆了几只盒子,其中有一只,写着“LSD”。
也叫麦角酸酰二乙胺,一种强烈的致幻剂。
1943年,瑞士化学家阿尔伯特·霍夫曼喝下了250微克经过稀释的LSD,和助手一起骑着自行车从实验室回家。然后,据助手说,“他骑得飞快。”
街道成了天堂与地狱交织的场所,门把手和过路车辆的声音都幻化成了视觉呈现在眼前。
翌日醒来,霍夫曼神志清爽、心情舒畅,觉得万物都新鲜澄明,早餐也比从前更好吃——这是世界首个完整的LSD幻游,人们称之为“自行车日”。
水溶性,无色无味,药性极强,只要0.1毫克——一毛钱硬币的万分之一,就足以产生一些效果。
比如听觉、视觉和感官上的幻象与刺激、妄想与焦虑,能看见多种鲜明的色彩,有快乐或忧伤的情绪,感应到时间和空间都已扭曲。
是最廉价的毒品,单剂只要2美元,一般会滴在邮票大小的纸片上,还印着非常迷幻的卡通图案。
电影[黑镜:潘达斯奈基]里就有这种“邮票”,男主放在嘴里吸食,片刻,发现万物都在变形。
至于为什么要制成邮票形状——
1960年夏天,一个叫莫西·利里的哈佛大学心理学教授开始研究墨西哥毒蘑菇里的致幻剂。没多久,有个英国人介绍他吸食LSD,他尝了两口,瞬息间就陷入一种愉快的沉醉。
便抛弃了毒蘑菇,开始研究LSD。
1967年“人类大聚会”,无数嬉皮士聚集金门公园,利里深感机不可失,遂挤到人群中演讲,用了3个短语形容吸食LSD的感觉:Turn on(聚神),Turn in(入世),Drop out(出离)。
一夜之间,LSD成了嬉皮士的标配,相当于一种可以解放自我的“快乐水”,几乎人手一剂。
但很快,因滥用导致的犯罪行为日渐增多,还有人在迷幻状态下跳楼,LSD被媒体斥为“疯子药”,政府也意识到危害,将持有者列为重刑犯。
越是如此,群众就越好奇、越渴望,导致在黑市流通起来。为躲避审查,黑市将其滴在小纸片上,买家只要含在嘴里便能“升仙”,谓之“贴邮票”。
眼看屡禁不止,事态也愈发严重,1969年,美国联邦成立反迷幻药委员会,全面禁止LSD。
但彼时的他们还不知道,LSD已不仅限于黑市,更渗透到了文化中的各个领域,如音乐、美术、电影,统称为“迷幻文化(Psychedelic culture)”。
先说音乐。
1968年,嗑了LSD的感恩至死上台,即兴演奏了大量歌曲,每一首都超过5分钟,把观众听得神魂颠倒、无法自拔,直接导致演唱会延长了5小时。
杰斐逊飞机则会在每次演出之前准备一包LSD,“像洒巧克力豆一样洒向观众”,自己也嗑一些,以此增强音乐表现力。
披头士受这种药物影响最深。
他们痴迷于LSD激发出来的灵感,为此可以一头扎进录音室,一边嗑药一边录歌,只为了用音符记住吸食LSD时的那种飘渺、失真的感受。
于是有了《Nowhere Man》里嗑药后的内心,《She Said She Said》里的幻游经历,《Lucy in the Sky with Diamonds》则用歌名首字母暗示LSD。
这首歌也是动画电影[黄色潜水艇]的插曲,电影以披头士4位成员为主角,视觉风格颇为迷幻。
还有沃霍尔、地下丝绒、大卫·鲍伊、鲍勃·迪伦、快乐星期一,他们嗑了药以后作出来的音乐和清醒状态下的大相径庭,每一首都光怪陆离,更有感官上的连接,听者好像看见了色彩、图案和形状。
不只是歌曲,专辑封面也充满了LSD风格。
比如画家Mati Klarwein为戴维斯的专辑《Bitches Brew》绘制的封面,Martin Sharp为奶油乐队的专辑《Disraeli Gears》设计的封面。
当迷幻摇滚像一阵飓风席卷了旧金山,小型音乐节开始出现,一些舞厅和露天场地负责人为了吸引观众,也会特地邀请设计师进行迷幻海报创作。
其中以Wes Wilson、Victor Moscoso、Rick Griffin、Alton Kelley和Stanley Mouse 5位设计师最为著名,被称为“The Big Five”。
皆是形式大于内容的设计、流动扭曲的字体、对比强烈的色彩。大部分都是吸食了LSD后的创作。
风格如同霍夫曼所说,“所有东西都在旋转,一件件家具都变成荒诞恐怖的样子,不停地移动,栩栩如生就像被一种不安定的内力所驱使。”
电影则是将以上两种艺术杂糅在一起,既有迷幻的音乐,也有迷幻的色彩画面,因此被定义为“迷幻电影”、“致幻电影”或者“LSD电影”。
但并非只要有吸食LSD的镜头出现就能算作此类。
所谓迷幻电影,其实是导演在重现吸食了LSD以后的幻觉体验,从听觉到视觉再到感官刺激,影像如万花筒一样迸发、交替、变异、张开。
叫人看了头晕目眩,好像真的嗑了药一般。
影史第一部描述这种感觉的是1954年的[极乐大厦揭幕],也是第一部明确表现LSD使用方法的电影。
色彩缤纷,不少镜头用了叠印营造恍惚效果,角色人不人鬼不鬼,如一场群魔乱舞的奇观大杂烩。
60年代是LSD的鼎盛时期,连带着迷幻电影也蓬勃发展起来,二者可谓相互吸食、相互促进。
最有代表性的是[迷途]和[逍遥骑士]。
但前者能名垂影史,不仅因为拍出的感觉更接近LSD带给人的形式和感知上的幻觉,还因导演罗杰·科曼和男主彼得·方达都在拍摄期间吸食了LSD。
演艺圈,这样的人不在少数。
主演[金玉盟]、[西北偏北]的加里·格兰特,拍过[恩怨情天]、[爱在记忆消逝前]的海伦·米伦,[飞越疯人院]和[闪灵]的男主杰克·尼科尔森,都经历过LSD幻游,借此寻求感官刺激,提高创造力。
尤其是杰克·尼科尔森,他不仅是[迷途]的编剧,还跟彼得·方达一起出演了[逍遥骑士]。
是一边骑摩托一边嗑药的公路迷幻片,色彩明艳,有时而波动起伏、时而模糊失真的画面,剪辑手法跳跃,叫人只看上一眼就嗨。
此后很长一段时间,迷幻片都千篇一律,没有新意,要么就口碑欠佳,拍出来如石沉大海。
直到1998年,[恐惧拉斯维加斯]上映。
说两个男人带了大量毒品和酒精驱车前往拉斯维加斯,寻找美国梦。可在药物作用下,他们眼前出现了许多迷乱癫狂的画面,带着至死方休的狂欢,以至于他们分不清幻影和现实究竟哪个更残破。
这部电影被嬉皮士奉为经典,时至今日仍有人赞扬其完美重现了嗑药体验,唤起了人的迷幻之感。
可见迷幻片并非电影类型,而是一种感觉。
它带着观众不断进入某种意识状态又不断抽离,跨越精神、情感和生理,就好像一剂LSD。
千禧年以后,则以[梦之安魂曲]、[与毒共舞]和[遁入虚无]为代表。
[遁入虚无]的导演加斯帕·诺,让霓虹灯快速闪动、镜头飘来荡去,自称“迷幻情节剧”。可惜评委褒贬不一,使其最终与戛纳金棕榈奖失之交臂。
好在2018年,他用类似手法又拍了一部,一举夺得了戛纳导演双周单元艺术电影奖。
这部电影,就是[高潮]。
LSD嗑药过量,尖叫、嘶吼此起彼伏,欲望、愤怒与死亡交织,更有叫人血脉偾张的荧光红色在舞蹈房中爆发,不断变化、重组、绽放,将每个人都引到自己的频率,极度亢奋、歇斯底里。
我想这就是迷幻主义。
它是官能的、是深入灵魂的,像往肌内注射100毫克LSD,是毒药界的安非他命、甘地、费雯·丽。
所以还嗑什么药呢,嗑迷幻片或者迷幻乐吧,嗑到视觉神经充血,嗑到情不自禁跳舞——这种艺术,才是最应该含在舌尖上的、小剂量的“毒”。
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作者/六姨太
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Climax
高潮
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导演: Gaspar Noé
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剧情:
Climax是一部由GasparNoé執導,撰寫和共同剪輯的2018年心理恐怖電影。這部電影是法國和比利時之間的國際合作製片,於1996年冬季在同一棟大樓內拍攝,並由二十四人(由Sofia Boutella率領)的大型舞蹈演員拍攝,描繪了法國舞蹈團彩排後的晚會。當每個人都吃了藥物所調製的桑格利亞水果汽酒後,人們變得越來越激動和困惑,慶典變得更加黑暗。
這部電影以其與眾不同的風格和製作而著稱,僅在四個星期內完成構思和預製,並在短短15天內按時間順序拍攝:儘管Noé設想了這一前提,但電影的大部分未在現場進行預演。演員現場即興表演,他們事先沒有進行任何對話,並且在故事和人物的拍攝地點幾乎完全自由。Climax具有不尋常的編輯和攝影選擇,並且包括數次長時間拍攝,其中一項歷時超過42分鐘。這部電影的演員幾乎全部由除了Boutella和Souheila Yacoub之外沒有任何表演經驗的舞者組成。
Climax在2018年5月10日於2018戛納電影節導演雙週的部分首映,並且贏得了藝術影院獎。它戲劇性地於2018年9月19日在法國由Wild Bunch發行,並在2018年11月21日在比利時的O'Brother Distribution發行。這部電影獲得了好評,許多評論家稱讚影片的方向,電影,配樂,舞蹈和表演,儘管有人批評影片的暴力行為和缺乏故事情節。
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感想:
這是一部宣揚禁毒的影片。
很欣赏一镜到底的拍摄手法,在同一场景内要求所有演员都需要在戏内,摆脱了我们观众固有的思维模式,运用了非常多有意思的构图,比如最后翻转90度的画面,让观众感受到经过这次后,他们的世界被倒置。有很多自由贴着地面走的镜头,让管总作为一个沉浸其中的一角去感受这个情景下发生的人和事。还有俯视的镜头,让观众置于一个上帝的角色,同时因为主题是跟舞者相关,在这个角度更加能展现一个非同寻常的视觉,舞者身体灵动的肢体张力得到更好的体现。
一开头面试的片段看似无聊,其实最能把观众的心扣住,并为后面无法想象的世界做了很好的铺垫。让人不禁感叹到多么美好的一群年轻人因为药物一晚上会发生如此悲伤的事情,一个晚上的时间可以把人伤害到体无完肤。最近我都在思考人的欲望有多无穷无尽。其实这部电影就能展示出来。让我印象深刻的还有其中一位怀孕的女性并没有服用水果酒,但是她在一群神智不清的人的教唆下,竟然伤害自己,杀死自己腹中的孩子,可以看得出来人的影响力是无穷的,即使处于清醒状态下也会被人洗脑,觉得错误的是自己。还有母亲和小孩让我觉得很悲哀,母亲为了不让小孩受伤所以把他锁起来,反而让他碰到了电,随之母亲也因为痛失小孩而伤害了自己。
这部电影延续了导演一如既往的色彩鲜艳,他利用了很多奇幻的灯光,打造出一个不同寻常的空间。运用了新奇的拍摄角度,以及富有张力的拍摄视觉,把观众置于不同的角色,开头就像面试官的角度去观察,影片中段又如审判者的角度去观察,最后就如其中的一个沉迷的角色一般被投进了这个漩涡当中。但是我认为唯一不足的是这部影片的故事结构不完整,似乎是在描述一个很简单的故事,但是没有一个很完整的框架去支撑这个故事,让我感到很可惜。但是也无法让我不为这位导演的叙事手法而感叹,让人无法预料到影片的下一秒会发生什么。导演特有的平面设计方式,延续了一如既往的多形式的字体与画面结合,打破了影片前后才会出现的演职人员表,而是把这些文字用海报形式的展现手法放置于影片当中。我不禁感叹到他场地上的运用,其实他只运用到一个舞蹈室和宿舍的空间,但是展现了一步90多分钟的电影,在这个空间中运用长镜头,展现了一系列时间和情景的变化,这体现了任何局限空间都不会是创作者的限制。
Two Gasper Noé films in a row is not Yours Truly’s usual diet, but here it goes, his 2002 Cannes’ shocking succès de scandale IRREVERSIBLE, his second feature, a revenge thriller and CLIMAX, his fifth, a corybantic hell-scape hell-bent on debasing a contingent of moronic young dancers into insensate beasts.
Infamous for its repugnant simulated violence (two sequences, a human head is beaten into pulp by a fire extinguisher and a 10-minute long rape scene inside a dim-lit underpass), and innovative for its reverse chronology narrative (though Christopher Nolan has beat him to the punch two years earlier with the immaculate MEMENTO, 2000), in addition to its restively swirling camera movement and seamless editing that segue into the film’s tautly unreeling episodes, IRREVERSIBLE is cinema at its most hallucinogenic, iconoclastic and edgiest rebellion. As a sensorium-assaulting provocateur, Noé’s drug-addled perspective, barbaric aesthetics might well repulse any sane, narcotic-uncontaminated mind, but one must hand it to him for his brainwaves and going-for-broke chutzpah.
Although the happenstances inside a seedy S&M gay bar called “Rectum” are deliberately rendered obscure and hugger-mugger, and the finality of an imminent rape is quite distressing, IRREVERSIBLE comes off less obnoxious in its second half, where audience can thankfully if temporarily, put the horror - after shoving the vicious signs of the times (homophobia, misogyny, transphobia) down our throat - behind one’s mind and find a timely respite in the intimacy stemmed from the real-life couple Bellucci and Cassel, who bare it all in their co-existence behind the closed door; while Dupontel as a gabby, cerebral ex-boyfriend, importunes her with his one-track mind to justify his defeat. The subject is commonplace, “talk the talk, walk the walk, that’s love in its perpetual contradiction”, but the brisk, almost jaunty rhythm and a sublime communion among the three protagonists (which is gazed by Noé’s now level-headed camera and is totally improvised by the actors) are mostly enchanting.
But the cruelty is all-too-obvious, especially when it reveals that Bellucci’s character just finds out that she is pregnant, and the precognitive theme behind the narrative’s backward-progression settles in with a miserable whimper, IRREVERSIBLE is too tub-thumping and egocentric for its own good, it is a show-off and a screw-you (with grand sense of irony, revenge is another clusterfuck, the culprit ends up scot-free), yet, its confrontational spirit stalls in mid-stream, after which it tries to evoke something more profound or maybe poetic, despite that it is anything but in Noé’s elements, thus in the event, it becomes a curate’s egg, though with a more favorable overtone.
In CLIMAX, Noé the enfant terrible again goes to extremes in mapping out his psychedelic nightmare, the plot is simple, 20 or so dancers are rehearsing in an abandon school, after drinking the sangria spiked with LSD (a supposition is never confirmed and the perpetrator is never divulged, or only implied in the end, but for what intention? Perhaps just for the hell of it?). Again substances are frugal but Noé’s visual and sonic outpourings are all over the place. Anyone of those swaggering, krumping, twerking and contorting dancers (inclusivity is well handled) can justly get a cattle call in a STEP UP movie and its umpteenth copy cats, only their terpsichorean aptitude cannot take the edge off their feather-headedness, and their small talks (again improvised) are monotonous (all sex-oriented), inconsequential and exhausting, any attempt of characterization is foiled by the wooden performances of these professional danseurs and danseuses. The only exception is Sofia Boutella, who nerves herself to do a hysterical tribute to Isabelle Adjani in Andrzej Zulawski’s POSSESSION (1981), only her madness remains skin deep.
That exhausting feeling is refractory to dispel, even after Noé rings the changes by using overhead viewpoint to give viewers another go-round of the self-expressive dancing battle. As the drug kicks in, madness descends and malice emerges insidiously, two members who haven’t consumed the sangria is soon punished, and the rest is a protracted, raucous, claustrophobic, inconsequential performance art showcase stuck in a cul-de-sac, accentuated by its extreme long takes, inverted camera angle, and fluorescent hues that are showering and cowing everyone on screen into mental breakdown, and to this viewer, the result is a numbness-induced fatigue and mild headache.
More akin to a one-trick pony than a bona-fide cinema auteur, Noé plays his “provocateur” card down pat, but if one looks for anything even remotely indicates a qualitative leap from IRREVERSIBLE to CLIMAX, bookending a 16-year span, disillusion is par for the course after the two films' disorientating, mind-bending after-effects eventually subsides.
referential entries: Christopher Nolan’s MEMENTO (2000, 9.7/10); Andrzej Zulawski’s POSSESSION (1981, 7.5/10); Darren Aronofsky's MOTHER! (2017, 6.6/10).
好厉害,这个“恶名远扬”的坏导演,再一次爆发破坏力极强的坏品味,意识致幻、情绪空茫、身体坠入,像看一场失控版的《这!就是街舞》,很喜欢,导演就像一个冷静的暴君抑或一个狡黠的催眠师,冷眼旁观地指挥了一次年轻人长达72小时的毁灭性锐舞派对,比起之前的《爱恋3D》的矫情沉溺,这部简单、率真、虚脱、虚幻、混乱,鲜活肉体、汁液淋漓,直逼人心,一流的情绪营造手段和场面调度能力,让人晕眩呕吐的镜头翻转,近乎本色演出的舞者,俨然一场大型的自毁、自弃、自虐、自戕真人秀。
我很想跟着加斯帕诺一起飞,但全片给我的感觉只像是一个创作力枯竭的艺术家在做最后的挣扎。不过也不知道这电影的结尾是他想放下针管立地成佛了吗?街舞女神索菲亚竟然都没有什么大尺度的镜头,翻倍气人。
故事非常简单:一群舞者的酒里被神秘下药,所有人都陷入了超现实的疯狂。加斯帕·诺仅用15天就完成了电影,卡司皆为舞蹈演员,但它创造了我本届戛纳电影节最特别的银幕体验。镜头天旋地转,音乐和混音是最大功臣,现场似大型迷幻狂欢,纯粹之极的感官体验。导演最喜欢自己的直觉,希望他永远疯狂下去!
“Death is an extraordinary experience.” 观影情绪在“WTF”和“This is something”中游走,但圈圈舞太像以前那个凤凰台的农村尬舞节目了==
我觉得得更像一部斗舞的舞蹈示范片。[B-]
哪里是禁毒片,影像内在逻辑和字幕宣扬都是劝大家吸吸毒,一起在高潮中体验死亡的乐趣。远比《地球》更值得拍成3D长镜头美学文本,确切说太适合做成VR了。最后半小时差不多是游历地狱。
纯粹是加斯帕·诺的自嗨,如同大妈跳广场舞自得其乐。
寓教育于迷幻的禁毒宣传片,用了一个四十多分钟的连贯跟拍镜头。导演疯了演员疯了镜头疯了最后连字幕都疯了,加斯帕·诺真会玩。估计是怕观众中途退场,一开始就直接出片尾?😂😂😂
长镜头是体力耗竭,旋转是精神失衡,最直接的体验派策略,摄影机化作空间中那些生命力的凝聚焦点,观看主体并非舞者动作(实则仅为“路边景观”),而是镜头“步伐”,一场筋疲力尽的“牵引”,电影成为药物,我们成为“主角”。
无数次想要离场。剧作上失序癫狂的状态下又过于理智了。试听导致的生理不适也算是一个成功。还是德国大姐牛逼,大家死的死乱伦的乱伦,就她能扭一夜屹立不倒,冰毒养大的果然是不一样。
加斯帕诺疯了,说什么都没用,导演双周把这迷离奇幻的嗑药蹦迪片放在一大早真是一场行为艺术。本来怀揣着看小黄片的心态来看《高潮》,事实证明我错得一塌糊涂,真是一场奇观大杂烩,又红又骚又绿又艳、宛如一场野鸡展览陈列的,美名其曰“现代艺术”的破铜烂铁。
#Cannes71# 片名其实应该叫“不如跳舞”😂其实还是加斯帕诺那老一套,迷幻新极端主义加混合色光,这次玩的是歌舞片加酷儿加恐怖片加LSD……不过转来转去的长镜头果真是牛逼,尤其后面那个估计三十多分钟的长镜头,感觉语言是深受VR影响。起劲儿稍微慢了点,舞台化又太严重。
【台北金马影展展映】依旧是导演一贯个人风格。片头即出字幕、酷炫的舞蹈、超长镜头调度、旋转迷幻的运镜…让坐在IMAX厅第六排的我被嗑药般的视觉情绪强烈地震撼。巨幕上人性丑恶的夸张放大扭曲,让观众与演员一起陷入仿佛永无止境的人间炼狱中受尽煎熬、无法自拔。时而毛骨悚然,时而如打鸡血般兴奋。虽然长镜头的剪辑点蛮明显的,但还是对转场调度设计佩服得五体投地,什么禁毒宣传片,明明看得很HIGH!
#Cannes18# 这是Gasper Noe从影以来拍的最好的反毒品宣传片。
我错了我再也不敢嗑药了
虽然还是拿个熟悉的加斯帕·诺,他标志性的打光,剪辑和嗑药了药的摄影,但他还是能够玩出一点新鲜的花样,这次的长镜头沉浸感十足,可以带你体验嗑high之后,一步步陷入极乐世界的迷幻过程,只是地域和极乐只是一线之隔,电影里的舞者进了地狱,大银幕前的观众升入天堂。★★★★
炸了 全身难受 内陆帝国之后又一高能bad trip 柏林蹦迪崩坏就将 醒来真好 出电影院真好 没瞌死真好
此高潮与彼高潮并无过多关联,换个说法,如果高潮只是结果,那影片完全是终极五秒到来前漫长到令人不适又不能自控深陷其中的过程。大约加斯帕·诺偏爱以剜心蚀骨为乐,用色彩极致迷幻的长镜头,麻痹了人们置身无尽暗夜的恐惧,你本正与魔鬼共舞,却以为自己人在天堂。
不得不愛,加斯帕諾可以惹到很多人,也在他影像上的高傲結構。開頭直接上credit,後又錄像訪談,找尋天堂快感的舞廳,最後成為一場煉獄。半場長鏡頭,調度驚人,顏色上與性本愛相似,視角的主觀旁觀切換有意思,甚至後場完全倒轉的鏡頭字卡,尋找白色的出口。雖是反毒宣傳片,但人家就是能玩到讓你高潮
D+ / 疲劳(贬义)远大于沉浸。首先是段落层次过于鲜明,一边给每一个迷幻步骤都打好了预防针,一边又把观众推向每一个此刻,最终的时间感断裂而非贯通流动;其次是运镜整体思路过于明确,看似恣肆放纵背后机械编排痕迹明显;第三是自始至终都没有一个感官、情感、理智的接合点,迷幻只及表层的肢体感没有炫示其真正的统治力;第四是宣教仪式装模作样且毫无必要,如果对自己所召唤出的侵略性有足够信心大可不必如此。不知完全倒过来拍是否效果会更好。